Jean-Stéphane

l'aîné

L’aîné de la fratrie. Un esprit simple dans un corps simple. Il est très gentil, sauf avec les pandas. Il joue de la basse, 4 cordes suffisant amplement à l’expression de ses talents musicaux. Joue également de la flûte, en souvenir de Mme Dubois, son professeur de 5ème. Son physique impressionnant, entretenu par de longues séances de body-building dans les friteries, lui permet d’avoir des projets pharaoniques : après avoir bâti à ses moments perdus, lors d’une tournée, le site de Carnac, avec ses mains potelées et ses outils de taille, il s’est rabattu sur des cailloux plus petits et ambitionne d’ériger un mur qui portera son nom, entre le Gard et la Lozère.

Jean-Michel

le puiné

Le puiné. Ancien professeur d’éducation physique, autant dire l’intellectuel de la fratrie. Il se blessa en remplissant un bulletin de notes et dut cesser brutalement sa carrière. Il joue de la guitare, et il est mondialement reconnu comme un spécialiste majeur des maracaouchs, instrument traditionnel brésilo-cévenol dont il est l’unique champion. Outre sa somptueuse collection de pipes en bruyère, c’est le voyageur de la famille qui adore transmettre les cultures et les langues qu’il a assimilées. Son élocution irréprochable, sa connaissance encyclopédique et son goût prononcé pour la pédagogie l’ont amené à être le héraut de la fratrie.

Jean-Corentin

le benjamin

Le benjamin. L’esthète. Sa chevelure de feu, qui n’est pas sans rappeler celle de son oncle Albert, en plus long, lui permet des extravagances capillaires qu’il accompagne d’un naturel ébouriffant. A la pointe de la mode, c’est la classe incarnée. Il jouait de l’octobasse, mais au cours d’une tournée au Pérou, il a découvert le charango et la liberté de mouvement; depuis, son déhanché sensuel et tonique provoque des scènes d’hystérie collective, mais il n’en abuse pas. C’est aussi un maître de la valise à rythme, médaillé d’or au dernier Championnat du Monde de Boite à Beat .